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Actualités

Retour d'estives

A quoi faut-il penser ?

La fin de la saison de transhumance est là et les animaux redescendent des estives si ce n’est pas déjà fait. Voici un point sur les choses à faire lorsque vous récupérez vos animaux.

Si le responsable de l’estive collective n’acceptait que des animaux issus de « Troupeau Indemne d’IBR » :

Aucune analyse n’est exigée au regard de cette maladie.

Toutefois, un isolement ainsi qu’un dépistage des animaux au retour de l’estive est vivement conseillé (au minimum 15 jours après leur retour), pour l’IBR, mais également d’autres maladie comme la BVD ou la besnoitiose.

En effet, si le statut sanitaire des animaux de l’estive est souvent connu, ce n’est pas toujours le cas des bovins présents sur les parcelles voisines. Le risque de contact direct ou encore la proximité avec d’autres troupeaux peut suffire à contaminer les bovins durant la période de transhumance, puis potentiellement infecter les autres bovins du cheptel après leur retour en bâtiment.

Si au moins un bovin sans statut « Troupeau indemne d’IBR » était présent sur l’estive collective :

  • Un dépistage IBR (sérologie individuelle) DOIT être effectué sur tous les animaux revenant de l’estive, quel que soit leur âge. Le prélèvement doit être réalisé entre 15 jours et 2 mois après leur retour ;
  • Un isolement des animaux est vivement conseillé en attendant les résultats ;
  • Un dépistage au regard de la besnoitiose et de la BVD n’est pas obligatoire mais vivement conseillé, afin de confirmer l’absence d’une contamination durant la période de transhumance.

Même s’il n’y a aucune obligation de dépistage, les pathologies évoquées ci-dessus sont présentes dans le Cantal et peuvent causer de réels soucis aux élevages touchés. Elles nécessitent une grande attention afin de limiter leur introduction et leur dissémination sur le territoire et leur impact, souvent lourd, dans les élevages.

Il faut considérer les analyses supplémentaires comme un investissement sur l’état sanitaire du troupeau. Ces frais d’analyses seront toujours moins élevés que le coût de gestion d’un troupeau malade ou encore la perte d’un statut ou d’une qualification (pertes de production, difficultés de commercialisation, frais vétérinaires, etc.).